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Projets

Dans le monde numérique actuel, les jeunes sont confrontés à des défis uniques lorsqu'il s'agit de gérer leur sexualité et leurs expériences sexuelles en ligne. Il leur est parfois difficile de trouver des conseils et soutiens fiables lorsqu'ils* sont confrontés à des préjudices en ligne, tels que la violence sexuelle facilitée par la technologie (VSFT). La VSFT est un terme parapluie qui englobe des pratiques préjudiciables telles que les insultes à caractère sexuel, le partage non-consensuel d'images de nudité, l’intimidation en ligne, le « up-skirting », le cyberharcèlement et le « doxing ». Les préjudices en ligne comme ceux-ci représentent une préoccupation urgente au Canada et partout dans le monde.

 

Les parents, les enseignants, les écoles, les organisations de jeunesse, les groupes communautaires, les entreprises technologiques, les systèmes juridiques et les gouvernements s'efforcent tous de trouver des moyens d'aider les jeunes à faire face à la VSFT et aux préjudices en ligne. Malheureusement, il y a souvent un manque de stratégies spécifiques, tangibles et fondées sur des preuves qui prennent en compte les voix des jeunes. Il est essentiel que les expériences et les besoins des jeunes influencent ces nouvelles approches et interventions.

 

Digitally Informed Youth (DIY) : Digital Safety (en français : « Jeunesse éduquée sur le numérique : Sécurité digitale ») vise à comprendre les enjeux éducatifs, politiques et juridiques liés aux préjudices en ligne au Canada et à créer des ressources qui renforcent le pouvoir d’agir des jeunes et les aident à rester en sécurité en ligne et en personne.

DIY : Digital Safety vise à atteindre quatre objectifs :

Explorer comment les programmes d’études, les politiques et la législation abordent les préjudices en ligne.

Analyser l’efficacité des réponses éducatives, politiques et juridiques aux préjudices en ligne.

Identifier quelles formes d’éducation, quelles politiques et quels soutiens les jeunes souhaitent pour lutter contre les préjudices en ligne.

Créer des ressources pour les jeunes et des recommandations de bonnes pratiques pour les personnes qui travaillent avec les jeunes.

En poursuivant ces objectifs, nous espérons contribuer à une meilleure compréhension des violences sexuelles facilitées par la technologie et des préjudices en ligne, et favoriser le développement de solutions concrètes qui permettent aux jeunes de naviguer dans les espaces numériques de manière sécuritaire et responsable.

Subventions de recherche

Recherche exploratoire sur la violence sexuelle facilitée par la technologie

Ce projet de recherche exploratoire à méthodes mixtes adopte une approche à multiples facettes pour étudier la violence sexuelle facilitée par la technologie (VSFT) au Canada chez les jeunes de 13 à 18 ans. Ce projet comprend cinq phases :

 

  1. Analyser les programmes d'enseignement, les politiques et la législation en vigueur dans les écoles secondaires afin de comprendre dans quelle mesure les écoles canadiennes abordent la question de la VSFT. Cette phase a donné lieu à un rapport public (disponible uniquement en anglais) résumant nos conclusions.
     

  2. Mener des groupes de discussion avec environ 150 jeunes dans des régions rurales et urbaines de la Nouvelle‑Écosse, du Québec, de l’Ontario, de l’Alberta et du Yukon afin de comprendre leurs expériences avec la technologie. Nous utilisons des méthodes artistiques et participatives pour mobiliser une diversité de jeunes, y compris des jeunes PANDC et LGBTQ+. Cette phase a produit un rapport préliminaire des résultats.
     

  3. Administrer un sondage auprès de plus de 1 000 jeunes à travers le Canada afin de comprendre la prévalence de la victimisation et de la perpétration de violences sexuelles facilitées par la technologie, leurs comportements de recherche de soutien et leur connaissance des aspects juridiques. Cette phase a produit un rapport public résumant nos résultats.
     

  4. Réaliser des entretiens avec des intervenant·e·s auprès des jeunes afin de mieux comprendre leurs expériences liées aux violences sexuelles facilitées par la technologie et leurs démarches de recherche d’aide. Les questions d’entrevue seront éclairées par les résultats des phases précédentes du projet.
     

  5. Créer des ressources pour les jeunes et pour les personnes qui les soutiennent, notamment les éducateurs et éducatrices, les parents, les décideurs politiques, les travailleurs de première ligne, les organisations communautaires et d’autres parties prenantes clés.

Analyse de l’exposition des jeunes à des contenus violents authentiques en ligne

Ce projet étudie l’exposition des jeunes à des contenus violents authentiques (c.-à-d. des représentations réelles de violence qui ne proviennent pas de sources fictives comme les films, les jeux vidéo ou l’IA) sur les principales plateformes en ligne. Nous avons établi un partenariat avec le Centre canadien de protection de l’enfance (C3P) pour mener un sondage auprès d’adolescent·e·s (âgés de 13 à 18 ans) à travers le Canada concernant les contenus violents authentiques auxquels ils et elles sont exposé·e·s.

Ce sondage cherchera à répondre aux questions suivantes : Quelle est la fréquence de cette exposition au Canada ? Comment l’exposition varie‑t‑elle selon les caractéristiques identitaires ou la position sociale ? Comment les jeunes se sentent‑ils face à ce contenu et comment y réagissent‑ils ? Quelles réponses ou régulations souhaitent‑ils pour les aider à analyser, à réagir et/ou à éviter ces expositions ?

Synthèse de la recherche sur la violence basée sur le genre facilitée par la technologie

Ce projet a donné lieu à une synthèse de la recherche universitaire afin de déterminer ce que l'on sait et ce que l'on ignore encore sur la violence basée sur le genre facilitée par la technologie (VBGFT). Ce projet comprenait trois parties :
 

  1. Nous avons procédé à une revue nationale et internationale de la recherche empirique en langue anglaise sur la VBGFT impliquant des jeunes âgés de 13 à 18 ans afin de comprendre l'étendue des données qualitatives et quantitatives disponibles pour les programmes d'études et l'élaboration de politiques fondés sur des données probantes.
     

  2. Nous avons procédé à une revue des études en langue française et recherché des ressources canadiennes produites par des universitaires, des gouvernements et des organisations de la société civile afin de comprendre comment la VBGFT est abordée en ce qui concerne les jeunes dans le contexte francophone.
     

  3. Nous avons examiné les programmes éducatifs et les ressources sur la VBGFT dans les provinces et les territoires canadiens, y compris les lois et les statuts relatifs à la VBGFT, afin de mieux comprendre comment cette question est abordée dans les écoles.
     

  4. Ce projet a donné lieu à un rapport public sur la VBGFT chez les jeunes. This report is also available in English.

 

*Le masculin est utilisé comme neutre pour faciliter la compréhension.

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